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Le Fort et l'Eglise |
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En 1516, le roi François Ier, après sa victoire à
Marignan et une visite au pape Léon X se rend en Provence et à
Marseille. Il y arrive le 22 janvier et est accueilli par la ville entière.
Le lendemain il participe à une bataille d’oranges dans le
vieux port. Enfin, le 23, il monte à la vierge pour se recueillir
dans la petite chapelle.
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1524, Marseille lutte face au connétable
Bourbon, allié de Charles Quint. Il est repoussé. Sur ordre
du roi qui se souvient de son passage à Marseille, la municipalité
commence la construction d’un fort sur l’île d’If
ainsi qu’un autre sur la colline de la Garde. Le fort de la Garde
est construit avec les pierres de l'aumône de St Férréol
et des carrières de La Couronne (pierres roses).
Le fort de la garde englobera très vite
la petite chapelle, dont seul le sommet du clocher émergera de la construction.
1536, Charles Quint est aux portes de Marseille.
Mais devant le feu nourri de l’artillerie du capitaine de la garde,
Blaise de Montluc, il effectue un retrait précipité. François
Ier, re- |
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vient
à Marseille cette même année, le 20 septembre, et
bien entendu, il monte à nouveau à Notre Dame de la Garde.
Il demande que les travaux engagés au début de l'année
soient poursuivis. Mais le fort, s’il protége des
invasions maritimes, peut aussi se retourner contre les Marseillais. Il
attire bien des convoitises comme en 1585 mais surtout en 1591.
Le consul Cazaux fait bombarder la ville
avec l’aide du gouverneur de la Garde, puis s’empare de
Saint Victor. En 1594, deux prêtres, accompagnés de deux
hommes de main, s’introduisent dans l’église. A la
fin de la messe, ils assassinent le capitaine de la garde et ainsi Cazaux
prend possession du fort. Le sanctuaire est fermé et il règne
en dictateur sur la ville. Cazaux appelle les Espagnols à venir à Marseille.
C’est alors qu’un sentiment de patriotisme s’empare
des Marseillais. Un courageux Marseillais, Pierre de Libertat, réussit
à assassiner le consul Cazaux le 17 février 1596. Il deviendra
commandant du fort. |
En
novembre 1622 c’est le roi Louis XIII qui rend visite à Marseille.
Il monte à la bonne Mère à cheval par un jour de
pluie. Il est reçu par le sire de Boyer. Il est accompagné
d’une partie de la noblesse. En descendant, il s’arrête
à Saint Victor.
Août 1650, le fort est pris par le sergent
Nicolas et David Caze. La municipalité pratique un blocus tout
en négociant. Le fort est évacué. Cela coûtera
500 écus.
Nous sommes maintenant le 29 avril 1790. Les
Marseillais craignent un bombardement du fort sur la ville. Pendant la
nuit, des civils et des militaires montent à la Bonne Mère,
à l’assaut de la colline. Le lendemain, le commandant est
cerné et il se rend. Le drapeau tricolore flotte. La Bonne
Mère a protégé le peuple.
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Les militaires cohabiteront avec
l’église jusqu’en 1941. Ils échangent alors
les terrains contre une maison de ville.
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